ENTRETIEN – Le responsable de la banque papale revient sur ses dix ans à la tête de l’institution. Il dévoile au Figaro son projet pour l’écosystème financier catholique.
LE FIGARO. – Vous présidez la Banque du Vatican depuis dix ans. Pouvez-vous aujourd’hui nous assurer que les scandales qui ont affecté cet établissement, ce dernier demi-siècle, sont derrière lui ?
JEAN-BAPTISTE DE FRANSSU. Oui, cette institution a été profondément réformée. Le temps des errements est loin derrière nous. Je peux vous donner quatre preuves tangibles de la professionnalisation de l’établissement. Il a d’abord été accepté dans le système européen de paiement, Sepa. Le Vatican a ensuite signé des accords fiscaux avec les principaux pays où sont domiciliés nos clients, et en premier lieu l’Italie, impliquant que le Saint-Siège ne soit plus un paradis fiscal !
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Par ailleurs, nous travaillons dorénavant avec quarante banques correspondantes quand seule la Deutsche Bank, pour des raisons historiques, collaborait avec nous lors de ma prise de fonction en 2014. L’institution a enfin bénéficié de la meilleure note possible lors du dernier audit de Moneyval, le comité européen de…
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