Dans la galerie du supermarché Cora de Lens (Pas de Calais), « le Camaïeu a fermé, San Marina aussi, bientôt C&A. Et puis il y a nous, en juillet », énumère cette vendeuse de Pimkie, esquissant ainsi le tableau d’un petit centre commercial « d’une quinzaine de boutiques » bien amoindri. « Et à celui de Liévin, à côté, c’est pareil : Celio, Camaïeu, Mim, il y a au moins quatre grosses cellules vides. »
L’onde de choc n’est évidemment pas la même dans les galeries marchandes parisiennes, ou encore les mastodontes du shopping qui drainent des millions de visiteurs en périphérie des grandes villes. Mais la crise du commerce de l’habillement avec au moins 4 000 emplois supprimés l’an dernier et des centaines de boutiques fermées laisse forcément des traces dans le paysage commercial.
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