DÉCRYPTAGE – Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a pris la plume pour critiquer le futur système de satellites jusqu’à demander la suspension de l’appel d’offres. Une manière de faire inédite en Europe.
Correspondante à Bruxelles et correspondant à Berlin
Entre Berlin d’un côté, Paris et Bruxelles de l’autre, le feu couve depuis des années pour définir l’architecture du futur système de satellites européen, baptisé Iris2. Les visions allemandes et communautaires sont entrées en collision après l’envoi récent d’une lettre de réclamation, par le ministre de l’Économie, Robert Habeck, au commissaire européen, Thierry Breton, en charge du projet spatial.
Dans cette missive peu diplomatique, datée du mois de mars, et dévoilée par le quotidien Handelsblatt, le vice-chancelier écologiste exige de l’exécutif communautaire la suspension de la procédure d’appels d’offres lancée en 2023, estimant que celle-ci était « mal conçue ». « L’enjeu est trop important pour prendre à la hâte des décisions à haut risque et aux conséquences négatives massives pour Iris2 et le programme spatial de l’UE », justifie Robert Habeck.
Alternative au système américain privé
Ce projet est censé offrir une alternative européenne au système américain privé Starlink…
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