Officiellement, la sérénité était totale au sein du gouvernement. « Si on s’arrêtait de vivre à chaque fois qu’une échéance comme celle des agences de notation se présentait à nous, on aurait un gros problème », confiait un très proche d’Emmanuel Macron avant que ne tombe, vendredi soir, le verdict des agences Fitch et Moody’s. Cette confiance affichée masquait une réelle inquiétude, notamment pour la campagne des européennes. « C’est un sujet que l’on ne peut pas évacuer et qui va revenir, prévenait un cadre de l’équipe Hayer. La situation budgétaire, les perspectives économiques… Tout cela entre en ligne de compte pour mener à bien certains chantiers. C’est toujours un moment d’inquiétude. »
La majorité peut respirer… un peu. Aucune des deux agences n’a finalement dégradé la note de la France. Le sujet ne faisait pas trop débat pour l’agence Fitch, puisqu’elle l’avait déjà baissé d’un cran il y a presque un an jour pour jour. Les craintes étaient un peu plus vives s’agissant de son homologue Moody’s, mais l’agence maintient inchangée la note souveraine de la France.
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