Quand le «name and shame» fait avancer les bonnes pratiques des entreprises

Partager
Le «name and shame» ne se cantonne pas à de simples effets d’annonce. Il s’est peu à peu institutionnalisé, trouvant sa place dans les textes législatifs, assorti de sanctions.
pict rider – stock.adobe.com

ENQUÊTE – Délais de paiement trop longs, inégalité entre les hommes et les femmes, informations trompeuses… L’État n’hésite plus à user de ce procédé anglo-saxon consistant à dénoncer certains comportements.

Ils n’ont pas du tout apprécié le geste. En août dernier, trois géants de l’agroalimentaire ont été pointés du doigt par Bruno Le Maire, qui leur a reproché de ne pas y mettre du leur dans la lutte contre l’inflation. «Il y a des groupes industriels qui ne jouent pas bien le jeu (…). Je pense à Unilever, je pense à Nestlé, je pense à PepsiCo. Ce sont des très grandes multinationales, qui ont fait un peu, mais pas beaucoup. On leur demande de faire beaucoup», a ainsi déclaré le ministre de l’Économie le 31 août dans une interview au «13 heures» de France 2. De quoi faire bondir ces entreprises qui, encore traumatisées par cette dénonciation publique salissant leur réputation, gardent aujourd’hui ce «name and shame» en travers de la gorge.

Venue du monde anglo-saxon, cette pratique de «nommer pour faire honte» (le fameux «name and shame») consiste à dénoncer publiquement et nommément des comportements jugés condamnables d’un point de vue réglementaire ou éthique, notamment au sein des entreprises

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

#Quand #shame #fait #avancer #les #bonnes #pratiques #des #entreprises

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut