Tunisie : Abir Moussi visée par huit affaires en justice

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Alors que le porte-parole officiel de la cour d’appel de Tunis, Habib Torkhani, a annoncé hier, qu’Abir Moussi était visée par trois instructions judiciaires, celle-ci serait en fait poursuivie dans huit dossiers.

Nafaâ Laribi, avocat et membre du comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a indiqué, ce mercredi 17 janvier 2024 sur les ondes de Diwan fm avoir été informé par la Cour d’appel de Tunis que sa cliente était poursuivie dans huit affaires au total.

Il a expliqué que ces plaintes ont été déposées par l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), par la Brigade judiciaire d’El Omrane (dépassement du délai convenu lors d’une manifestation), par l’Union Internationale des Savants Musulmans et par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui accuse Moussi d’avoir tenu un rassemblement avec un groupe de ses partisans, le 27 mai 2023, devant le siège de l’UGTT, etc…

Il a en revanche indiqué qu’Abir Moussi avait déposé 40 plaintes pour violences et violences politiques, et qu’aucune d’entre elles n’a été déposée n’a donné lieu à des poursuites.

Hier, le porte-parole officiel de la cour d’appel de Tunis, Habib Torkhani, a précisé que deux instructions ont été ouvertes suite à deux plaintes portées par le président de l’ISIE sur fond de deux enregistrements vidéo attribués à la présidente du PDL en date des 26 et 27 janvier 2023 et relayées via les réseaux sociaux, comportant des propos offensants et des accusations de truquage des élections.

Arrêtée le 3 octobre 2023, puis placée en garde à vue, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) est toujours incarcérée depuis l’émission d’un mandat de dépôt à son encontre, le 5 octobre 2023.

Abir Moussi faisait face à plusieurs chefs d’accusation de gravité différente, selon son collectif de défense, le chef d’accusation le plus grave étant « attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres, et provocation de désordre sur le territoire tunisien ».

Elle était également accusée « d’utilisation de données personnelles sans l’autorisation de la personne concernée et attentat ayant pour but de porter atteinte à la liberté du travail ».

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